Un avant-projet de loi-cadre du ministre Frank Vandenbroucke fait grand bruit ces dernières semaines puisqu’il met gravement en péril la qualité des soins en portant atteinte aux libertés des médecins. Hier, une réunion avait lieu au Cabinet du ministre pour discuter de cet avant-projet. L’ABSyM et le CARTEL prennent bonne note d’une ouverture possible du ministre à revenir sur certains points de son projet. Ils lui soumettront des propositions alternatives mais ils craignent, vu les délais très courts laissés, que le ministre veut juste tempérer le mouvement de révolte.
Le Dr Gilbert Bejjani, président de l’ABSyM Bruxelles, interpelle le ministre de la Santé au sujet de son projet de loi-cadre. Il dénonce un manque de concertation et des mesures mal formulées, qui risquent selon lui de déstabiliser le système de soins. Tout en reconnaissant la nécessité de réformes, il appelle à un véritable dialogue avec les acteurs de terrain
Le projet de loi-cadre du ministre Frank Vandenbroucke fait l’effet d’une bombe dans le monde médical. Suppression du conventionnement partiel, retrait des numéros INAMI, plafonnement des suppléments d’honoraires, primes réservées aux seuls médecins conventionnés, financement des syndicats conditionné au taux de conventionnement… Ce texte redessine en profondeur le cadre d’exercice de la pratique médicale. Medi-Sphère et Le Spécialiste lancent une enquête pour prendre le pouls du terrain . Mais jusqu’où seriez-vous prêt à aller?
Les plus anciens d’entre nous se rappelleront la loi Leburton qui en 1963 imposait à tous les médecins des honoraires nationaux, la soumission absolue des médecins aux décisions politiques -et des mutuelles, la tenue obligatoire d’un carnet de santé pour chaque citoyen, et des sanctions lourdes en cas de non respect. Cela a suffi pour que se lève un vent de révolte parmi les médecins, culminant dans une grève nationale, la réquisition des médecins par l’armée et le grand bordel qui suivit, aboutissant à un compromis grâce à la médiation des recteurs des universités : les accords de la Saint-Jean.
Le ministre de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, a présenté aux membres du comité de l’assurance et du Conseil général de l’INAMI, un avant-projet de loi-cadre qui bouleverse l’équilibre entre médecins et autorités. Il prévoit notamment la suppression du conventionnement partiel, le conditionnement des primes à l’adhésion aux conventions, le plafonnement des suppléments d’honoraires, et confère même au ministre le pouvoir de retirer un numéro INAMI pour des raisons non disciplinaires. Et ce n'est pas tout ... Medi-Sphère et Le Spécialiste ont pu se procurer le document.
Le conseil d’administration de l'ABSyM-BVAS a élu le Dr Patrick Emonts comme nouveau président. Le Dr Patrick Emonts est gynécologue au CHU de Liège. Le nouveau président veut faire entendre clairement la voix des médecins lors des discussions sur les réformes à venir dans les soins de santé. Il souhaite mettre un terme à l'évolution inquiétante et croissante vers une médecine d'État et défendre la liberté de la profession médicale.
L’Association belge des syndicats médicaux (ABSyM-BVAS) et le Cartel (ASGB-GBO-MoDeS) unissent leurs forces pour défendre les intérêts des médecins face aux projets de réforme du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke.
Le 24 mai prochain, l’Absym élira son nouveau président. Parmi les candidats, Gilbert Bejjani, revendique aujourd’hui une ligne de réforme construite, une méthode plus consensuelle et une ambition : redonner sens à l’action syndicale dans un paysage médical en recomposition. Il se présente avec un projet clair, une posture assagie et un mot d’ordre : construire, enfin. Le journal du médecin®
Aujourd’hui, nous publions le premier de nos sondages mensuels sur LinkedIn. Dans le cadre des négociations avec le ministre de la Santé, nous avons défini plusieurs lignes rouges qui, pour nous, ne peuvent être franchies. N'hésitez pas à le découvrir.
«Il ne faut pas reléguer l'Absym Bruxelles à une place d'opposition au sein de l'Absym fédérale. Notre association, qui représente de nombreux membres, est une partie intégrante de notre syndicat», explique Gilbert Bejjani, à l’approche de la désignation du nouveau président de l’Absym. «Il faut soutenir les réformes de la nomenclature et du financement, tout en restant disruptif. Les gains d’efficience devront être réinvestis dans le secteur de la santé.» Le Spécialiste®h
Vivalis et Abrumet rappellent aux professionnels de la santé qu’ils peuvent, depuis le 10 avril, utiliser un formulaire électronique intégré à leur DMI pour déclarer les maladies infectieuses. Ce nouvel outil remplace le formulaire Matra et vise à faciliter les notifications, notamment en cas d’urgence sanitaire.
L’ABSyM a pris connaissance du « Plan retour au travail » du ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke. Nous souscrivons à l’objectif de réintégrer plus rapidement les malades de longue durée. Un retour au travail en temps opportun serait favorable non seulement au patient, mais à l’ensemble de la société.
Lors d'une réunion qui rassemblait les syndicats de médecins, le ministre fédéral de la Santé a exprimé son souhait de recevoir des propositions concrètes d'économies pour équilibrer le budget de la santé en 2025 et 2026.
L’ABSyM et le Cartel (ASGB-GBO-MoDeS) ont formulé une proposition concrète, largement soutenue par la base, visant à réaliser une économie structurelle et récurrente d'au moins 114 millions d'euros.
La Commission pour les objectifs en matière de soins de santé a transmis le 14 avril au Conseil général de l’INAMI son avis quant aux objectifs à poursuivre dans le cadre du budget de l’assurance obligatoire soins de santé.
Le gouvernement De Wever a conclu un accord de Pâques vendredi 11 avril. Cet accord comprend une loi-programme qui sera présentée avec le budget de cette année
ABSYM BRUXELLES - UNION DES MÉDECINS - CONGRÈS ANNUEL
En 2024, l'ABSYM Bruxelles - Union des Médecins a organisé pour la première fois son congrès "l'Essentiel médical".
A la suite de son succès et des retours d'expérience très positifs, nous avons décidé de renouveler notre congrès en 2025.
Le budget global pour l’assurance soins de santé en 2025 s’élève à plus de 45,222 milliards d’euros. Le budget consacré au remboursement des prestations de santé est de 39,812 milliards d’euros, soit une augmentation de 1,987 milliards d’euros par rapport à 2024.
Le Conseil des ministres a adopté ce budget le 28 février. Les comités de gestion de l’assurance soins de santé en ont ensuite été informés, de même que des consultations qui seront menées en vue du budget 2026.