Comme on s’y attendait, le Comité général de gestion de l'INAMI a approuvé mercredi les douzièmes provisoires du budget des soins de santé. Cela signifie que, comme nous l'avons signalé précédemment, l’accord médico-mutualiste peut rester intact pour l’instant. Par ailleurs, il est bon de savoir que les médecins pourront également continuer à facturer leurs consultations téléphoniques
Le Conseil national de l'Ordre des médecins a émis plusieurs avis concernant la pratique médicale et la déontologie dans un contexte plus actuel que jamais : sponsoring d'une équipe sportive, réintégration au travail, identité du médecin-conseil et la sollicitation excessive des patients.
Lundi soir, l’ABSyM a reçu suffisamment de garanties pour le maintien de l’accord médico mutualiste actuel. Nous attendons encore la confirmation du comité de gestion de l’INAMI même si, après la réunion de la médico-mut d'hier soir, il semble très probable que la norme de croissance de 2,5% et l'indexation de 3,22% pour 2025 soient provisoirement garantis. Une bonne nouvelle tant pour les médecins que pour les patients.
En attendant plus de clarté sur le budget disponible pour les soins de santé, les médecins devraient chacun réfléchir si pour leur propre pratique, il est judicieux de résilier l'accord médico-mutualiste et ce, avant 2025. L’ABSyM a de bonnes raisons de reporter de quelques jours encore la décision d’un déconventionnement collectif.
Il y a une "grave crise" en Europe en ce qui concerne le manque de bras dans le secteur de la santé. C'est un des constats du rapport intitulé "Panorama de la santé: Europe", publié lundi par l'OCDE et la Commission européenne. Il se concentre pour son édition 2024 sur deux thèmes clés: remédier aux pénuries de personnel de santé et promouvoir la longévité en bonne santé.
L’ABSyM relance le débat sur le financement hospitalier, dénonçant l’inefficience du système actuel et l’impact de cette surcharge financière sur les médecins. Pour Gilbert Bejjani, les réformes doivent inclure une co-gouvernance avec les médecins, qui refusent de supporter seuls le coût de la rentabilité des hôpitaux. (Le Spécialiste®)
Belfius publie chaque année son analyse sectorielle MAHA qui cartographie la situation financière des hôpitaux généraux.
Le Conseil supérieur des indépendants et des PME estime que l'interdiction de suppléments d'honoraires n’est fondée sur aucune base objective. Cette interdiction porte atteinte à la liberté d'entreprise, méconnaît la spécificité des professions libérales et remet en cause le modèle de concertation dans les soins de santé, stipule l'avis (*) rendu par le Conseil supérieur.
Les derniers avis émis concernent:
L'ABSyM suit de près la situation et vous informera en temps utile des meilleures mesures collectives et/ou individuelles possibles pour sauvegarder au mieux vos intérêts en tant que médecin généraliste et/ou spécialiste.
Le Dr de Toeuf, membre de l'Association Belge des Syndicats Médicaux (ABSyM), partage son analyse des récentes estimations budgétaires publiées par l'INAMI et les conséquences pour le secteur médical.
Le Conseil général de l'INAMI, au sein duquel les médecins n'ont pas le droit de vote, n'a pas approuvé le budget de l'assurance maladie pour 2025. La proposition du Comité de l’assurance a bien été approuvée à la majorité de ses membres. Mais faute d’unanimité au sein du gouvernement, aucun accord n’a été trouvé.
L’ABSyM demande une terminologie correcte : les nouveaux codes de transparence ne sont pas des pseudocodes Quelques clarifications
A partir du premier décembre 2024 de nouvelles prestations concernant les soins psychiatriques à distance sont insérées à l’article 37
Vous pouvez encore demander la prime de pratique intégrée 2023 par l'intermédiaire du portail ProSanté jusqu'au 15 décembre 2024. Entre-temps, les critères pour la prime 2024, que vous ne pourrez demander que l'année prochaine, ont été annoncés. Il y a trois nouveautés par rapport à la prime 2023.
À partir du 1er octobre 2024, quel que soit votre statut de conventionnement, lorsque vous facturez électroniquement, vous devez communiquer des informations complémentaires sur les prestations ambulatoires non remboursables.
Suite à un recours introduit par l’Absym Bruxelles, le Conseil d’État a annulé l’arrêté du 27 janvier 2022 relatif au soutien des pratiques multidisciplinaires et des jeunes généralistes, jugé discriminatoire.
Depuis le 17 septembre 2024, les généralistes peuvent demander la prime de pratique 2023 via ProSanté.