Ordre des médecins : derniers avis

Le Conseil national de l'Ordre des médecins a émis plusieurs avis concernant la pratique médicale et la déontologie dans un contexte plus actuel que jamais : sponsoring d'une équipe sportive, réintégration au travail, identité du médecin-conseil et la sollicitation excessive des patients.

Ordre des médecins : derniers avis
2024-12-03

Sponsoring d'une équipe sportive : un médecin peut-il afficher son soutien sans entacher la déontologie ?

Si le soutien financier in d'une équipe sportive par un médecin, inclut une promotion de son activité professionnelle, il doit impérativement respecter les règles déontologiques. Toute communication en lien avec la pratique médicale est considérée comme une " information professionnelle " selon la loi sur la qualité des soins de santé.

Ainsi, toute publicité doit rester fidèle aux faits, vérifiable, discrète et scientifiquement étayée. Elle ne doit pas induire le public en erreur ni encourager des actes médicaux inutiles.

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Certificats médicaux : Capacité de travail sous conditions

Dans un certificat, le médecin peut suggérer des adaptations comme le télétravail ou des tâches allégées. Même si cela sort du cadre strict du Code du bien-être au travail, cette flexibilité reflète les besoins actuels. Une alternative à l'inaptitude totale, qui permet de maintenir un équilibre entre santé et activité professionnelle.

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Identité du médecin-conseil : absence de celle-ci sur la décision adresséée aux patients

Le Conseil national estime que le nom du médecin-conseil de l’organisme assureur doit figurer sur la décision communiquée à la personne concernée, prise en exécution de l’article 153 de la loi AMI.

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Le Conseil national de l’Ordre des médecins est interrogé concernant la surcharge mentale entraînée par la gestion des messages et des appels des patients.

Avec l'explosion des moyens de communication modernes, les médecins sont constamment sollicités par des messages et appels de leurs patients. Une surcharge mentale qui, à terme, pourrait affecter la qualité des soins.

Le Conseil recommande d'établir des limites claires : définir des horaires pour les communications non urgentes et orienter les patients vers des canaux adaptés. Cela protège non seulement la santé mentale des praticiens, mais garantit aussi une prise en charge optimale. La gestion des sollicitations doit trouver un équilibre pour préserver à la fois médecins et patients.

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