Le Risk Management Group (RMG), présidé par le SPF Santé publique, a décidé de renforcer la surveillance du virus mpox en réponse aux recommandations du Risk Assessment Group (RAG). Ce dernier a évalué les risques d'infection pour toutes les catégories de la population.

Les directives mises à jour abordent plusieurs aspects essentiels :

• Épidémiologie : Comprendre la propagation et l'impact du virus sur différentes populations.
• Transmission : Détails sur les modes de transmission du virus mpox.
• Tableau clinique : Description des symptômes et signes associés au virus.
• Période contagieuse : Informations sur la durée pendant laquelle une personne infectée peut transmettre le virus.
• Définition de cas : Critères permettant d'identifier un cas suspect ou confirmé de mpox.
• Approche pour un cas (potentiel) : Instructions sur la manière de traiter un cas potentiel ou avéré.
• Classification des contacts : Méthodologie pour identifier et catégoriser les contacts d'une personne infectée.
• Mesures pour les contacts : Recommandations pour la gestion des personnes ayant été en contact avec un cas confirmé.
• Vaccination : Informations sur la vaccination et son rôle dans la prévention de la propagation du virus.

Ressources supplémentaires

En complément des directives cliniques, la page comprend également :

• Une liste des laboratoires agréés pour effectuer des analyses de mpox.
• Des informations sur la procédure de prélèvement d'échantillons pour les tests de diagnostic.

Obligation de déclaration

Il est également important de noter l'obligation de déclaration pour tous les cas de mpox. Les prestataires de soins doivent signaler aux autorités sanitaires régionales tous les cas suspects ou confirmés. Les liens pour signaler ces cas sont disponibles en fonction des régions :

• Bruxelles : https://matra.sciensano.be/bru/index.htm(
• Flandre : https://www.zorg-en-gezondheid.be/procedures/een-meldingsplichtige-infectieziekte-aangeven 
• Wallonie : https://traceinwal.aviq.be/Search/Dashboard 

Il n'est pour l'instant pas question d'une vaccination générale, "compte tenu de l'impact limité de la maladie et du faible risque pour la population", indique le RMG. Les données scientifiques actuelles suggèrent en outre que le vaccin existant est également efficace contre le clade 1b, nouveau variant au sujet duquel les connaissances scientifiques évoluent constamment.

Le groupe NITAG au sein du Conseil Supérieur de la Santé étudie toutefois la possibilité d'une vaccination ciblée pour les groupes à risque spécifiques, en tenant compte des connaissances scientifiques et des avantages et inconvénients.

Une vaccination secondaire est possible en cas d'épidémie localisée en Belgique, grâce au stock stratégique de vaccins, permettant une vaccination immédiate après un contact à risque.

 Découvrir les directives cliniques pour les professionnels de santé : Version 21 août 2024

source : Le Spécialiste®