Le budget global pour l’assurance soins de santé en 2025 s’élève à plus de 45,222 milliards d’euros. Le budget consacré au remboursement des prestations de santé est de 39,812 milliards d’euros, soit une augmentation de 1,987 milliards d’euros par rapport à 2024.
Le Conseil des ministres a adopté ce budget le 28 février. Les comités de gestion de l’assurance soins de santé en ont ensuite été informés, de même que des consultations qui seront menées en vue du budget 2026.

Le budget 2025 en quelques points clés
- Le budget 2025 tient compte de la norme de croissance légale de 2,5 %.
- Les dispensateurs de soins bénéficieront d’une indexation de 3,34 % de leurs honoraires et les tarifs.
- La situation budgétaire pour 2025 et les années suivantes représente un réel défi pour les secteurs de la santé : des mesures correctives sont nécessaires pour éviter que les dépenses ne dépassent les objectifs prévus, et ce, sans compromettre la qualité des soins ou leur accessibilité pour les patients.
Conformément à la proposition du Comité de l’assurance, un effort de 216,802 millions d’euros pour 2025 est réparti entre les secteurs (dans le secteur des médicaments, l’effort est supporté tant par l’industrie que par les prescripteurs et les fournisseurs) :
- 73,381 millions d’euros à réaliser dans le secteur des médecins, en supprimant la rémunération pour les consultations par téléphone et en réduisant les tarifs pour certaines interventions.
- 19,989 millions d’euros à réaliser dans le secteur des dentistes, en diminuant l’honoraire pour les tests DPSI (évaluation de l’état de santé des gencives) et en l’intégrant ensuite dans l’examen buccal.
- 113,432 millions d’euros à réaliser dans le secteur des médicaments :
- en renforçant davantage encore le rôle des pharmaciens
- en maitrisant les dépenses dans leur secteur
- en contrôlant davantage le respect des conditions de remboursement pour certains médicaments
- en prévoyant de nouvelles mesures pour des prescriptions encore plus efficaces
- en responsabilisant l’industrie pharmaceutique.
- 10 millions d’euros à réaliser dans le secteur des implants, en limitant le budget pour de nouvelles initiatives tout en analysant la situation en détails dans le but de pouvoir préserver une marge pour des innovations.