- Modifications de nomenclature à partir du 1er juin 2024: Articles 2, 3, 11, 14h) et 25
- INAMI
- Nouveau président de la commission nationale médico-mutualiste
- L'INAMI relance sa campagne sur la reprise d’un travail pendant une incapacité de travail
- Nouveau modèle de prescription pour le matériel de stomie à partir du 1er juin (annexe 93)
- Enquête sur les canaux de communication à privilégier
- KCE
- Temps d’attente dans les soins de santé : comment les mesurer ?
- Utilisation des marquages immunohistochimiques et de la microscopie électronique en Belgique
Modifications de nomenclature à partir du 1er juin 2024 ( voir BAB 12 )
Article 2
· Concernant les médecins spécialistes en gériatrie, neurologie, psychiatrie et neuropsychiatrie
o 3 nouvelles prestations sont insérées concernant la visite ou dans un centre d’hébergement et de soins
o Et des codes de suppléments pour les visites urgentes
· Concernant le médecin généraliste
o Deux nouvelles prestations sont introduites pour la visite d'un médecin généraliste ou d'un médecin généraliste sur la base de droits acquis, dans un centre d’hébergement et de soins (CHS) ou dans une maison de repos (pour personnes âgées MRPA ou maison de repos et de soins MRS).
o Pour les visites urgentes, on choisit de travailler avec 6 nouveaux codes de suppléments pour faciliter ainsi le contrôle par le SECM.
o À la demande du SECM, il doit être précisé que seules ces nouvelles prestations seront attestables dans le cas d’une visite à un bénéficiaire résidant dans un WZC ou une MRS/MRPA.
Article 14 h
Les règles d’application relatives à la plastie pour dermatochalasis de la paupière supérieure, par paupière sont modifiées
L’article 11 est toiletté
Différentes corrections sont apportées:
• Des prestations sont insérées dans la règle d'application de la prestation 355913-355924
• Le libellé est adapté afin de disposer d’un texte correct et conforme à la réalité clinique
• La liste des prestations en nature à majorer de 13 % lorsqu'elles sont effectuées sur des enfants de moins de 7 est modifiée (355552-355563 et 354255-354266)
Article 3 Pansement dermatologique compliqué
À partir du 1er juillet 2024, les prestations 145272 et 145305 ne peuvent plus être facturées.
Une nouvelle prestation 145611-145622 est insérée à l'article 3: Soins des plaies avec débridement extensif et avec application d'un pansement au niveau de la peau ou des tissus mous, sous anesthésie générale, réalisés par un médecin au bloc opératoire avec inscription dans le dossier médical des photos prises avant et après les soins des plaies.
Celle-ci ne peut pas être cumulée avec une autre prestation chirurgicale le même jour.
Article3
Article 25 Supervision de l'oncologie et de l'hématologie pédiatriques
A partir du 1er juillet 2024, les codes 597273 et 597295 seront modifiés pour les médecins spécialistes en oncologie médicale et les médecins spécialistes titulaires de la compétence professionnelle spéciale en oncologie. Ces modifications permettront aux pédiatres oncologues et hématologues d'avoir accès au tarif de surveillance dans l'hôpital de jour d'oncologie.
INAMI communications
Nouveau président de la commission nationale médico-mutualiste
Mr Mickaël Daubie remplacera Mr Johan De Cock à partir du 1er juillet 2024( AR 18/05/24 MB 28/05/24)
« Pas à pas, retrouvez le chemin du travail » : l’INAMI lance sa campagne sur la reprise d’un travail pendant une incapacité de travail
Reprendre un travail peut sembler compliqué et intimidant pour une personne en incapacité de travail. Fin 2023, l’INAMI a donc lancé une campagne d’information sur les réseaux sociaux relative aux différentes façons possibles de reprendre un travail pour les personnes en incapacité de travail depuis plus ou moins d’un an et souhaitant reprendre une activité professionnelle. Ce 23 mai, l’INAMI relance cette campagne
Soins par le médecin : Nouveau modèle de prescription pour le matériel de stomie à partir du 1er juin (annexe 93)
Vous pouvez trouver ici la circulaire
Enquête sur les canaux de communication à privilégier
Ensemble, avec le SPF Santé publique, l’INAMI sollicite l’avis des professionnels de la santé quant aux canaux de communication à privilégier pour leur transmettre des informations essentielles, importantes ou urgentes concernant la santé et leur profession. Sur base de leurs réponses, ils amélioreront leur communication avec l’ensemble des professionnels de la santé.
Remplir cette enquête ne prend qu’une dizaine de minutes. Elle sera clôturée le 9 juin 2024.
KCE
Temps d’attente dans les soins de santé : comment les mesurer ? KCE Reports 383BS (2024)
Nous en avons tous déjà fait l’expérience : il faut parfois s’armer de patience pour obtenir un rendez-vous pour une consultation, un examen ou un traitement. La possibilité d’accéder aux soins en temps opportun est un déterminant important de l’accessibilité et de la performance du système de santé, et une préoccupation cruciale pour tous les acteurs du secteur. En Belgique, il n’existe actuellement pas de système structurel pour mesurer les délais d’accès aux soins ou « temps d’attente ». Pourtant, ceux-ci pourraient représenter une source d’information précieuse pour, par exemple, identifier des zones mal desservies ou aider les décideurs dans leur mission de planification de l’offre (p.ex. fixation du nombre d’étudiants en médecine). A la demande du SPF Santé publique, le Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE) s’est penché sur la faisabilité d’une collecte de données sur les temps d’attente, et sur les modalités concrètes à privilégier pour l’organiser. Les auteurs de cette nouvelle étude soulignent en première instance qu’il est important que le coût (financier et humain) d’une telle mesure ne soit pas excessif par rapport à sa valeur ajoutée ; si cette condition est remplie, ils préconisent un système de collecte centralisé, transparent et soigneusement documenté. Ils précisent toutefois aussi que l’analyse des temps d’attente devrait s’inscrire dans une réflexion plus large sur l’accès aux soins.
Utilisation des marquages immunohistochimiques et de la microscopie électronique en Belgique KCE Reports 384BS (2024)
Les marquages immunohistochimiques et la microscopie électronique sont des techniques d’analyse des tissus utilisées notamment pour le typage de tissus cancéreux ou pour le diagnostic de certaines maladies auto-immunes. Face au constat que le recours à ces tests est de plus en plus fréquent depuis quelques années et varie parfois considérablement d’un laboratoire ou d’un hôpital à l’autre, l’INAMI a demandé au KCE de se pencher sur leur utilisation dans notre pays. L’équipe de recherche souligne que les données administratives disponibles présentent des lacunes qui compromettent la transparence concernant l’utilisation de ces techniques, et ne permettent pas de s’assurer de leur bon usage, qui devrait être évalué par le biais d’autres approches telles que des audits. Elle recommande toutefois avant tout d’élaborer des guidelines de haute qualité pour l’utilisation de ces examens dans les indications les plus fréquentes.